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 La Légende du petit garçon qui se prenait pour un loup

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Raquel
Un ange cornu avec des ailes de tôle
Raquel


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MessageSujet: La Légende du petit garçon qui se prenait pour un loup   La Légende du petit garçon qui se prenait pour un loup Icon_minitimeDim 16 Mai - 15:10

    Au commencement de cette histoire il y a une grand-mère, sa mère et sa petite fille. En fait, la deuxième génération, dans cette histoire, n’est pas d’une très grande importance. En fait, elle n’est citée là que pour avoir donné naissance à la dernière. Elle n’apparaîtra pas dans l’histoire parce que, lorsque le récit commence, elle est déjà partie de la maison. Qu’elle soit partie faire des courses, acheter de la drogue ou travailler nous est complètement égal. Il y a d’autres choses qui se produisent avant le début du récit. Par exemple, le moment où l’enfant téléphone à sa grand-mère pour lui demander de venir la rejoindre sera passé sous silence. Après tout, que la mère laisse une enfant de neuf ans toute seule chez elle est déjà bien embarrassant; autant taire cette irresponsabilité. Au début du récit, la grand-mère est déjà en route pour aller rassurer sa petite fille.

    Il y a un sentier dans la forêt de Volk. Au nord, il y a le village de Baba. C’est là que vit là grand-mère. Au sud de la forêt, il y a la banlieue de Ķerka, où vit la fillette avec sa mère. Mais la fillette est seule, puisque sa mère est partie. Et sa grand-mère est en route, sur le sentier qui la mènera de Baba à Ķerka en passant par Volk. Le trajet lui prendra quinze minutes en tout. Elle est en forme, la grand-mère, et puis les deux maisons ne sont pas trop éloignées. Elle traîne avec elle un panier de friandises pour sa petite fille, qu’elle adore. Ça fait environ neuf minutes et quart qu’elle marche quand elle entend des pas derrière elle. Elle se retourne. Il s’agit d’un jeune adolescent, de ceux qui ont grandi trop vite et dont les bras balaient le sol dans une inélégance amusante. La grand-mère s’arrête et regarde le jeune s’avancer. Il a vraiment une sale gueule, pense-t-elle. Le jeune s’arrête devant elle, pointe le cabas plein de friandises qu’elle transporte et lui propose de l’aider. Elle hausse les épaules et accepte. Elle n’aime pas qu’on la prenne pour une infirme à cause de son âge mais comprend que les jeunes ont besoin de faire semblant d’être altruistes, parfois. Elle reprend sa route. Le garçon lui demande où elle va, ce qu’elle transporte.

    - J’apporte des friandises à ma petite fille.
    - Elle a quel âge votre petite fille ?
    - Neuf ans.

    Puis la grand-mère se ferme. Elle n’a jamais aimé faire la conversation. Du coin de l’œil, elle surveille l’adolescent. Elle ne les aime pas, ces jeunes. Quand ils proposent leur aide, ce n’est souvent que parce qu’ils espèrent une récompense. Et c’est encore plus vrai quand le jeune en question est laid, mal habillé et a le visage troué par des morceaux de métal. En plus de ne pas aimer son allure, elle n’aime pas la façon qu’il a de regarder en bavant son panier de friandises. Il peut bien espérer ce qu’il veut; elle ne lui en donnera pas. L’adolescent ne marche pas rapidement. Il la ralentit. Le trajet lui prend quatre minutes de plus que de coutume et ça l’agace. La petite va s’inquiéter.
    En effet, l’enfant s’inquiète. Il a du arriver quelque chose à sa grand-mère. Elle va à la fenêtre, regarde en direction de la forêt. Enfin, elle voit sa grand-mère apparaître, suivie d’un garçon pas trop joli qui tient le cabas de sa grand-mère. Le voleur ! pense la petite fille. Aussitôt, elle court vers la chambre de sa mère et plonge sous le lit pour attraper quelque chose.
    La grand-mère voit enfin la maison de sa petite fille. Elle quitte la forêt de Volk, entre dans la banlieue de Ķerka. Elle pointe la maison de sa petite-fille et dit que c’est bon, qu’il peut lui rendre son panier. Le garçon secoue la tête. Il insiste pour aller le mener jusqu’à la maison. Elle soupire et le laisse la suivre. Arrivés devant la maison, elle ouvre la porte, enlève ses chaussures de marche et appelle sa petite fille, qui ne vient pas. C’est quand le garçon met le pied dans la maison que la fillette apparait, en haut de l’escalier, armée du fusil de chasse de sa mère. Elle tire deux coups dans le ventre de l’adolescent, qui laisse tomber le panier de friandises et s’étale dans l’entrée. La grand-mère regarde la fillette, l’adolescent, la marre de sang, le panier de friandises, et la porte ouverte. Elle revient à sa petite fille.

    - Eh bien, ma chérie. Qu’attends-tu ? Va me chercher la serpillère. On ne le laissera pas moisir dans l’entrée. Que dirait-ta mère ?

    Autour du corps de l’adolescent, le sang prend la forme d’un chaperon rouge.

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